Arya Joy Davenport

12 Novembre 2006

Chère Maman,

J'ai enfin décidé de t'offrir de mes nouvelles. Me voici journaliste spécialisée dans les arts. Je suis rédactrice en chef et je gagne plutôt bien ma vie pour le moment. Malheureusement, je sais que tu vas en être très déçue, je n'ai toujours pas trouvé l'amour de ma vie. J'espère, en partant à New York, que je trouverais enfin le garçon fait pour moi. Papa me manque énormément, toi aussi d'ailleurs mais toi, je sais que je te reverrais tôt ou tard et je sais que rien n'est perdu entre nous deux ... Tandis que pour papa, ce n'est pas du tout pareil, il est mort, lui. Il y a maintenant 14 ans, j'avais 5 ans quand le drame s'est produit. Je me revoie encore basculé en arrière pour éviter les morceaux de verres du parbrise. Et je peux encore revivre le moment où Papa s'est fracassé le crâne sur le parbrise qui vola en milles morceaux. Sa tête saignait abondamment, il était très affaibli. Pour ma part, je m'en étais très bien tiré, comme souvent, sans vouloir me vanter. Je suis désolée pour ce que je t'ai fais. Je peux encore sentir la brulûre et le choc sur ma joue avant de m'enfuire de la maison en pleurant. C'était il y a 3 ans. Maintenant, je vis une petite vie tranquille dans New York. Prochainnement, je vais déménager pour mon travail à Melbourne où je pourrais profiter tous les soirs de la plage. Je me plais beaucoup ici et Londres ne me manques pas du tout.

J'espère te revoir très vite, ma chère mère. Je t'embrasse fort, Arya.

Le lendemain, ma lettre était timbrée et prête à être postée. Je pris ma voiture et démarra le moteur. Puis je pris la direction du centre ville où je me garrais dans la rue. Je sortis de ma voiture, pris mon sac à main, et la lettre et partit en marchant, le bruit de mes talons retentissant derrière moi. Je postais ma lettre rapidement dans la boîte aux lettres pour Londres et partit dans les galeries lafayette faire les magasins. Un peu plus tard, dans la soirée, je reçu un appel de la part de mon chef d'entreprise.

« Bonjour Arya, comment vas tu ?
- Bien je t'en remercie, Hector.
- Je voulais te demander de partir en reportage dans un café de Long Beach. Interroges quelques personnes, écris moi un article sur cette formidable plage, ses environs, ect ... et puis pour le ciel, mes y toute ton originalité et si tu réussis, j'aurai une surprise pour toi.
- Bien Hector, j'y cours. »

Je réussissais mon article en deux temps trois mouvements et filer au bureau. Là, mon chef me sourit, me fit un clin d'oeil et me fit signe de le suivre. Là, je n'en cru pas mes yeux. Se tenait ma mère, très affaiblie dans un lit. Elle tremblait de partout.

« Mè .. Mère . C'est vous ? »

Cette dernière ne me répondit point. Je compris alors ce qui venait de se passer ... J'étais devenue une orpheline. Je fondis en larmes au chevet de ma bien chère maman et resta comme ça un bon bout de temps. Je dus me réfugier au près de ma grande soeur qui fut choquée d'apprendre la nouvelle. Je vécus avec elle pendant un bon bout de temps, trop malheureuse pour vivre seule.

Cinq ans passèrent, je continuai mon travail tous les jours, sans jamais rencontré un garçon idéal pour moi. Je me fis quelques bons amis et je vins habiter à Melbourne en Australie. J'espèrais en allant aménager là bas pour mon travail.