Her prince finally came to save her and the rest you can figure out.

La lumière change, doucement elle s'assombrit. Le bruit deviens plus sourd, moins présent, comme s'il s'éloignait alors que je ne bougeais pas. Je m'enfonçais, voilà tout. Je me laissais aller, je ferma les yeux et retint ma respiration. Je balançais ma tête de gauche à droite et j'imaginais mes cheveux basculer comme des algues, tournant encore et encore. Comme si des flammes se trouvaient là, dans l'eau. Mes yeux fermés, seule la couleur noire était présente. Je ne voulais pas ouvrir les yeux, cependant, j'ouvrais légèrement la bouche, laissant passer des bulles d'air qui fit de drôle de bruit. Je ferme les yeux et soudain, sans savoir pourquoi je pense à lui. A Naveen. Pourquoi ? Je sais pas. J'essaie de chanter, j'ouvre la bouge et l'eau entre à une vitesse folle, alors je sors la tête du bain.

Je prend de grande inspiration et secoue ma tête, enlevant l'eau dans mes oreilles. J'ouvre les yeux et passe ma main sur mes yeux. J'entends la porte qui toque, fort, de plus en plus fort et des cris. Ma mère.

- Lenn tu pourrais faire vite j'ai besoin du sèche cheveux !

Je suis encore endormie, presque. Je pensais pas que prendre un bain était si fatiguant.

- Tu peux pas attendre là ? Tu te rend peut-être pas compte que c'est occupé ?

Je l'entends soupirer assez fortement. J'ai pas jugé bon, ni même nécessaire de répondre à sa provocation. De toute façon elle sait faire que ça, comme si je dérangeais. Je suis juste leur fille, rien d'important. En fait parfois j'ai plus l'impression d'être une sorte de .. d'animal de compagnie. Disons que ça résume bien.

- Je vais en retard, dépêche toi.

Je levais un sourcils, heureusement qu'elle ne voyais pas ça.

- Pardon ? Je prend un bain, un bain ça veut dire détente, mais toi tu connais pas ça.
- Arrête ça Lenn et ouvre moi !

J'entendais qu'elle était en colère, et je souriais. Ça m'amusais, en fait, qu'elle soit comme ça. Ça pouvait être interprété méchamment, mais pas du tout. Enfin ... moi je trouvais ça drôle, maintenant chacun son point de vue. Je pris une serviette et ouvrait la porte de la salle de bain afin de sortir. Définition de ma mère à ce moment là ? Un boulet de canon. Un coup dans l'épaule, et un "je passe sans dire pardon". Rien de plus normal, après tout ? Le respect chez les Preston, c'est l'histoire d'une vie, je vous dis pas.

Je monte dans ma chambre et regarde dans ma petite tirelire en cochon. Oui, le fameux cochon rose qu'on a tous eu une fois dans notre vie, ou qu'on a vu tous une fois, celui là. Je l'ai encore, c'est pratique parce à chaque fois que les gens le secoue, ils pensent qu'il y a seulement quelques centimes, de quoi s'acheter un bonbon mais y a plus, beaucoup plus. La technique est simple, casé les billets dans les oreilles, ou près de la partie où l'argent sort, juste pour que les trois pièces inutiles fassent du bruit. Enfin, tout ça pour dire que j'avais assez pour prendre un aller simple jusqu'à New-York. Si en plus, on compte l'argent de poche et l'argent de mes études qui trainaient sur mon compte, ça devrais le faire, n'est ce pas ?

Je passe mon index derrière mon oreille et le touche. J'espère qu'il me portera chance. Ce tatouage était un signe chinois signifiant " Destin " parce que la vie n'est qu'une partie de dés où l'ont accomplis seulement son destin. J'avais fais ce signe en même temps que Naveen, avec lui. Il avait marqué "chance" et sur le coup, j'ai pensé que le destin et la chance jouais ensemble. C'est bien d'avoir un destin, mais pour l'accomplir il faut de la chance. Ces deux choses se complètent, alors ce signe c'est comme pour resserrer l'amitié que j'ai avec lui. Si mon Destin, et ma Chance étaient liés, alors dans peu de temps, je serais à New-York.

La lumière change, doucement elle s'assombrit. Le bruit deviens plus sourd, moins présent, comme s'il s'éloignais alors que je ne bougeais pas. Je me laissais aller, je ferma les yeux. Une douce odeur de riz s'inflitra dans mon nez alors que j'essayais de reposer mes yeux, et ma tête. Sauf que cette douce odeur réveilla doucement mon estomac. M*rde. Mes yeux s'ouvrait doucement et me voilà ici, dans mon appartement new-yorkais. Les murs sont pas spécialement beau et la décoration pas tellement riche, mais on s'y habitue, je pense, comme tout. Mes parents ne me manquent pas, surtout pas ! et les chinois du restaurant d'en bas font des plats à tomber par terre. C'est pas que je savais pas cuisiner, juste que .. je sais pas cuisiner. Je m'étais donc forcé à descendre pour prendre un petit quelque chose. Je me souviens la première fois que je suis rentré, j'étais comme une sorte de lumière pour eux. Ou alors une sorte de trèfle à quatre feuille. Mes cheveux étant rouges, ils ont pensés que je portais constament la chance sur moi, et que cette couleur n'étais pas choisis pour rien. Ils m'ont racontés tout un truc très interessant sur leur culture et leur coutumes et chez eux, le rouge porte bonheur. Après tout, chacun ses traditions. Depuis, j'aime bien trainer chez eux, pour manger. Quand ils m'ont demandés ce que je faisais en pleins New-York, j'ai mentis en disant que c'était mal ville natale mais mon accent plus anglais qu'américain m'a trahit. Va falloir que j'apprene à l'effacer, ce petit accent qui me trahis à des kilomettres.

Après avoir manger un bout en bas, je remontais dans mon appartement et me posais sur mon lit. Je prenais une grande inspiration. La lumière change, doucement elle s'assombrit. Le bruit deviens plus sourd, moins présent, comme s'il s'éloignait alors que je ne bougeais pas. Doucement, je m'endors, et demain sera un autre jour.